Alliance neuchâteloise anti-chasse
La nature se passe des chasseurs
Site en préparation
Pour protéger notre faune sauvage :
1. Nous avons essayé de lancer une pétition ainsi qu'une motion populaire dans le canton de Neuchâtel. La pétition a réuni près de 6'000 signatures; mais le parlement l'a simplement rejetée pour des raisons qui ne sont pas justifiées à notre avis. Le Grand Conseil a aussi rejeté la motion.
Les politiciens pensent que les chasseurs font un travail de régulation, et doivent payer des montants non négligeables pour en obtenir l'autorisation.
Or, comme il n'y a pas suffisamment de prédateurs, il faudrait financer cette régulation
par l'engagement de gardes-faune, ce qui coûterait beaucoup plus cher aux contribuables.
En outre, les agriculteurs se plaignent de dégâts aux cultures et les forestiers considèrent
qu'il y a trop de chevreuils qui broutent les pousses, empêchant le renouvellement des futées.
2. Au niveau fédéral, nous soutenons une initiative pour la protection des grands prédateurs
(cf. www.profauna.ch - liste de signatures à télécharger).
3. Ce site permettra aux personnes intéressées de donner leur opinion, de suggérer ce qui
leur paraît devoir être fait dans l'objectif de redonner à la nature son rôle d'équilibrage et de régulation.
La chasse doit être abolie
La chasse doit être abolie, d'autant plus que :
1) L'être humain fait partie de la nature mais comme prédateur, il chasse tous les jours ses proies dans les abattoirs, sans parler du 80% de viande
de chasse qui vient de l'étranger. C'est pourquoi il n'y a plus de nécessité d'aller encore s'amuser avec son fusil.
2) Il est totalement inacceptable d'exposer la santé et la vie des citoyens. De surcroît, les chasseurs sont souvent ivres et d'autant plus dangereux.
3) La grenaille de plomb que dispersent les chasseurs est un toxique puissant causant le saturnisme, le cancer et la stérilité. Ces déchets polluent durablement notre environnement.
4) Chaque année la forêt entière est dérangée par plusieurs chasseurs pendant des mois rien que pour un nombre limité d'animaux. Est-ce le bon sens?!
5) Un seul tir affole déjà tout être vivant dans la nature, sauvage ou pas.
6) Les habitants des périphéries sont gênés dans leur vie quotidienne.
7) La chasse constitue un facteur de stress qui entraîne des conséquences négatives sur les espèces non chassables et protégées, particulièrement quand celles-ci sont en période de reproduction ou de nidification; elle concoure ainsi à leur disparition d'une manière indirecte.
8) Mais surtout le chasseur affaiblit le potentiel génétique d'une espèce, parce qu'il ne tue pas les plus faibles et les malades, bien au contraire. C'est évident, aucun chasseur ne va à la chasse pour une corvée de régulation, mais bien pour se distraire. Son plaisir est malsain: il stimule son adrénaline avec le coup de fusil. Il recherche les trophées, ce sont des oeuvres d'art et des pièces uniques (cf. "La chasse en question", interview de Christian Prétot, chasseur et membre de la Commission consultative de la faune, Courrier neuchâtelois du 30.9.2009, page 3).
9) L'espace vital de la faune est en diminution constante et la chasse ne fait que péjorer la situation, inutilement et cruellement. Quoi qu'il fasse, qu'il nourrisse le gibier en hiver ou aménage un quelconque territoire, c'est toujours dans la perspective d'en tirer profit lors de la future saison de chasse.
10) Réguler la nature est un acte de mauvaise foi, car elle se régule d'elle-même si l'on ne crée pas de déséquilibre (les catastrophes naturelles, les maladies, les grands prédateurs, sans oublier bien sûr les routes et l'agriculture). Des scientifiques ont prouvé que les grands animaux (cerfs) sont munis de mécanismes d'autorégulations, tels que la diminution du nombre de femelles gestantes et la diminution du nombre de petits par portée. Par exemple, les animaux vivant en groupe se reproduisent en fonction des intérêts du groupe, et en cas de surpopulation, le taux des naissances diminue. C'est pareil d'ailleurs chez de nombreuses espèces d'oiseaux, qui adaptent leurs couvaisons suivant la densité de leur population. Quant aux prédateurs (renards) leur population est elle aussi naturellement régulée. C'est le nombre de proies qui détermine leur nombre. En effet, les prédateurs ne sont jamais trop nombreux, sinon il y aurait une insuffisance de proies et ils seraient donc contraints à mourir de faim!
11) La chasse est inappropriée pour diminuer la quantité de sangliers:
Plus on les tue, plus ils se reproduisent!
"Le problème du nombre excessif de sangliers est dû aux chasseurs. Les sangliers, il faut le savoir, ont un sens très développé de la culture de la famille.
Un troupeau de sangliers, que l’on appelle «compagnie» est mené par une femelle, la laie. Cet animal est à même, quand elle est en rut et s’est accouplée, d’empêcher, par une dispersion d’odeurs (les phéromones), que le reste des sangliers femelles ne soient aussi porteuses. Dans la nature, une laie peut avoir 7 petits par an. Lorsque la structure sociale du troupeau est dérangée par la chasse, et qu’en plus ces animaux ont leur nourriture enrichie de maïs et engraissent, alors, d’un côté, ils ont des petits deux fois par an, et d’un autre côté la laie meneuse ne peut plus assurer que les autres femelles ne deviennent pas, elles aussi, porteuses. De ce fait, dans une seule compagnie de sangliers, ce n’est pas 7 petits qui naîtront par an mais deux fois par an 7 petits chez 5, voire 7 femelles. Cela fait de 70 à 98 petits par an. Des mécanismes de régulation similaires existent aussi chez les renards et d’autres animaux, qui doivent ensuite être soi-disant abattus par les chasseurs. C’est en fait par la chasse que ces milieux naturels sont perturbés, fournissant ensuite aux chasseurs des prétextes pour aller tirer les animaux" (Christian Peter du Forum Anti-Chasse Suisse et membre du Comité d’initiative, Vegi-Info No.27, pages 19 et 23).
Protéger la nature c'est en prendre soin (et non tirer sur sa faune); nous avons tout intérêt à vivre avec elle, plutôt que de la combattre!